Les jeunes collégiens et lycéens bastiais sont les principaux utilisateurs de la micheline. Les places sont chères dès le matin et certains sont même contraints de rester debout.Photos A.G
Moyen de transport en pleine évolution, il séduit de plus en plus l'agglomération bastiaise. Ils sont presque 340 000 à prendre la micheline chaque année, en quête d'économie. Loin des problèmes des automobilistes...
Quelques voitures sur le parking, la micheline en attente et les premières agitations du matin.
La gare de Casamozza est devenue le point de ralliement des voyageurs.
Le second train de la matinée est prêt à partir, embarquant étudiants, travailleurs et lève-tôt. Avant l'heure du départ, un ballet de voitures s'opère devant la gare.
Tous se dirigent vers le suburbain qui relie Bastia, le pas décidé, sans se soucier des problèmes de la circulation.
À l'intérieur du wagon, Jean-Noel, l'agent du train veille aux conditions de transport des voyageurs.
Un rapide coup d'oeil sur le quai, à droite et à gauche et c'est le départ. Loin des TGV et TER du continent, le train corse trace son sillon en constante amélioration. Profitant également de conditions de circulation routières catastrophiques sur la région bastiaise.
Ils étaient 339 033 à avoir pris le train en 2015 et ils sont plus de 100 000 à l'emprunter depuis le début de l'année.
Dumè, 17 ans, se rend en cours chaque jour de semaine. Assis dans un coin, le jeune homme attend ses camarades : "Je le prends depuis deux ans, mes amis le prennent aussi, c'est une des raisons qui me poussent à utiliser ce moyen de transport. Je n'ai jamais connu de problèmes de retard ou de grève et j'ai un tarif préférentiel."
Quelques arrêts plus loin, les collégiens et lycéens envahissent le wagon. Ils font partie de la grande majorité des utilisateurs, attirés par un tarif attractif.
30 euros par mois pour des allers retours quotidiens. Le parfait compromis entre économie et confort de transport.
À travers les vitres, le paysage défile, les échanges se font, certains sont des habitués depuis plusieurs années.
L'intégralité de cet article dans le Corse-Matin du 24 mai